Vous avez certainement déjà été surpris par l’image que vous pouviez véhiculer auprès de membres de votre famille, de vos amis, de vos collègues de travail.
Il y a quelques jours, un ami me demande quel est mon secret pour réaliser tout ce que je fais. Waouh ! Je n’avais pas conscience que je suis un surhomme, un superman des temps modernes. Plus sérieusement, comme pour prouver que j’ai encore du temps libre, me voilà en train de réfléchir à ce qu’est l’un des ingrédients essentiel de la vie : l’énergie.
L’énergie relève tout d’abord d’une décision.
Vous connaissez probablement l’adage qui dit que « il est mort à 30 ans, et il a vécu jusqu’à 90 ans». Etymologiquement, l’énergie signifie « la force en action ». Car la force ne sert à rien si nous ne la convertissons pas en actions. Et j’évoque en particulier les actions qui vont réellement influencer la qualité de notre vie.
Pour illustrer ce que j’entends par là, je me réfère à une situation qu’a vécue un adolescent canadien. A la suite d’un accident de voiture, cet adolescent s’est trouvé tétraplégique. Comment une personne dans un état physique pleinement dépendant peut-elle prendre la décision de libérer son énergie ? Coaché par un entraîneur de football américain, cet adolescent a progressivement repris la marche à pied … dans ses rêves. Les premiers pas, puis quelques mètres, centaines de mètres, les premières montées, les descentes. Six mois plus tard, l’adolescent a commencé à bouger ses membres. Il a depuis lors démarré sa rééducation. La force de l’esprit en action a des vertus qui nous dépassent. Alors nous qui sommes physiquement en état de bouger, qu’est-ce qui pourrait entraver notre énergie si ce n’est notre esprit ?
L’énergie s’auto-alimente.
Le plus dur, c’est de se mettre en action. Prenez l’exemple d’un coureur à pied ou d’un cycliste. Vous avez probablement pu entendre par les uns que s’ils ne courent pas 10 kilomètres, par les autres s’ils ne parcourent pas 80 kilomètres, qu’ils sont mal dans leur peau. Il en va de même pour chacun d’entre nous. Nos succès, aussi infimes soient-ils, viennent alimenter notre énergie, et appellent d’autres succès à venir. Un cycle vertueux.
Mais nous ne sommes pas des surhommes.
A l’image des sportifs, nous avons nos « temps forts » et nos « temps faibles ». Notre niveau d’énergie fluctue. Ceci est vrai durant une même journée de travail. Ceci est aussi vrai par période : vous avez probablement connu des semaines plus difficiles, et d’autres où tout vous réussit avec une facilité insolente. Comme dans les épreuves sportives, il est ainsi essentiel de concrétiser et de progresser de manière significative durant nos temps forts, et de réserver des tâches moins consommatrices en énergie durant nos temps faibles.
La passion et le plaisir : deux ingrédients essentiels.
Enfin, la passion et le plaisir sont les deux ingrédients essentiels pour libérer notre énergie durablement. C’est la passion qui nous donne le courage de développer notre vrai potentiel, de poursuivre des objectifs qui nous dépassent. Ne pas avoir trouvé sa passion professionnelle ne signifie en rien que nous ne pouvons pas vivre passionnément. Etre un citoyen passionné, un conjoint passionné, un parent passionné, un bénévole passionné est accessible à toutes et à tous. Encore une fois, c’est notre choix…
C’est le plaisir durant l’effort et le changement qui vient nourrir notre énergie. Sans plaisir, la frustration viendra d’autant plus nous confronter… et que nous risquons de « craquer » et d’abandonner progressivement nos objectifs.
Que la force soit en vous !
Texte rédigé par Luc Barthel / Association Nouvelle Donne Alsace
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