Innovation à Odratzheim, un drone suspendu à une voile de parapente

Julien Lerch, à Odratzheim, possède un super pouvoir, celui de matérialiser ses rêves. Son dernier ? Posséder la vision d’’un oiseau lors d’’un vol. L’’esprit en ébullition, il conçoit un drone de type paramoteur, donc motorisé, suspendu à une voile et équipé d’’une caméra performante, le tout relié aux commandes par liaison HF .

Un drone destiné à l’’observation

Ainsi, à travers les images transmises et restituées sur un écran, on visualise en direct la captation du drone survolant reliefs et paysages. Ces transmissions peuvent également se connecter à des postes de réalités virtuelles, rendant l’’expérience d’’autant plus immersive. Conçu dans son atelier, réalisé à l’’aide d’’une imprimante 3D, il a assemblé ce qui se fait de plus actuel en matière de transmission afin d’’allier qualité, performance et légèreté.

Extrêmement compact et mobile, l’’ensemble drone et télécommande tient dans un sac à dos contenant environ 5kg de matériel. Les applications sont multiples mais Julien se concentre sur un usage destiné à la surveillance de parc animalier ou de réserve naturelle, afin d’’aider les responsables à lutter contre la malveillance ou le braconnage par exemple. Une fois encore, Julien ne mesure pas tous les bienfaits que peut apporter sa création et chacun pourrait y trouver un utilisation propre.

Une éco-conception qui limite l’’impact environnemental

Le châssis est imprimé à base de plastique bio-compostable ! Quand au niveau sonore, hormis les quelques émissions lors du décollage et de la propulsion, il est d’’une grande discrétion et c’’est un de ses grands atouts. Planant à l’’aide d’’une aile de parapente, le drone évolue en toute discrétion dans les airs, respectant ainsi la tranquillité de la faune qu’’il observe.

Des compétences en robotique indispensables

Julien Lech ne s’’est pas levé un matin doté comme ça d’’extraordinaires capacités, en vérité il les a travaillé tant en étudiant qu’’en mettant en pratique ses acquis dans l’’industrie robotique. C’’est un parcours somme toute assez classique mais avec une volonté d’’accomplissement personnel : BEP CAP Electro-tech, puis Bac Pro Electronique, IUT de Génie Electrique, DUT, et divers emplois de hauts vols dans la robotique. Poussé, depuis bien longtemps, par le désir de voler de ses propres ailes, il fonde en 2012 sa société Ihmati (qui signifie « se réaliser » en Aztèque), dédiée à la conception robotique. Aujourd’’hui totalement absorbé par les derniers ajustements et l’amorçage commercial de son drone « Aube », il teste ses avancées et propose des démonstrations aussi bien dans notre campagne Alsacienne qu’en Afrique.

> Voir le site du drone Aube par Ihmati

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